Suelem Izumi, Fernando Flexa Ribeiro-Filho, Glaucia Carneiro, Sonia M Togeiro, Sergio Tufik et Maria Teresa Zanella
Objectif : Cette étude a évalué l'influence de l'apnée obstructive du sommeil (AOS) sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) dans le but d'identifier les données polysomnographiques associées aux anomalies du cortisol.
Méthodes : Quarante et un hommes adressés pour suspicion d'AOS ont subi une polysomnographie et ont été classés selon l'indice d'apnée-hypopnée (IAH) en groupe témoin (n = 16) et groupe AOS (n = 25). L'évaluation de la fonction de l'axe HHS comprenait un test de suppression à faible dose (0,25 mg) de dexaméthasone, le rythme circadien de la sécrétion de cortisol salivaire et la mesure de l'excrétion urinaire de cortisol libre (ULF) dans un recueil d'urine de 24 heures.
Résultats : Aucune différence n'a été trouvée entre les groupes pour l'âge (p = 0,112), l'indice de masse corporelle (IMC) (p = 0,617), le tour de taille (TT) (p = 0,358). Français L'UFC était plus élevée dans le groupe AOS par rapport au groupe témoin (p = 0,013). Il n'y avait aucune corrélation entre l'UFC et l'IMC. Il y avait une corrélation négative entre l'UFC et la saturation minimale en oxygène (p = 0,006) et des corrélations positives entre l'UFC et l'indice de désaturation en oxygène des mouvements oculaires rapides (REM) (p = 0,004), l'IAH (p = 0,024) et l'indice d'éveil (p = 0,010). Dans une analyse de régression linéaire multivariée, incluant l'indice d'éveil et la saturation minimale en O2 ou REM ODI comme variables indépendantes et l'UFC comme variable dépendante, seule la saturation minimale en O2 ou REM ODI étaient associées à des niveaux élevés d'UFC.
Conclusion : Nos résultats ont démontré que l'AOS est associée à une augmentation de l'UFC. La gravité de l'hypoxémie est le facteur majeur de cette dysrégulation neuroendocrinienne.